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Sa vie d'homme


François semble avoir été un personnage respectable, en tous cas un notable bien établi dans sa commune, il est ainsi souvent témoin aux mariages de ses neveux ou cousins, et signe son nom d'une plume ferme… Il est ainsi le témoin de son neveu Jean-Baptiste CHERIAUX en 1846 lors de son premier mariage avec Virginie BELOT et en 1854 lors de son  second mariage avec Marie Jeanne MONMARCHE. Il est aussi le témoin de son autre neveu Jean-Baptiste CHERIAUX lors de son mariage avec Jeanne ANDRE en 1858.


Entre 1837 et 1858 il est simplement « marchand », ensuite il est « marchand de fer » ou « marchand de bois ». En 1870, il accompagne sa fille et son gendre lors du décès de son petit-fils Alexandre MEHEUST, et en 1871, à l'âge respectable de 84 ans, il est témoin et oncle de l'époux au mariage de Joseph COLLET. C'est la dernière fois que j'ai vu son nom parmi les témoins…

Au terme de sa longue vie, François Amaury CHERIAUX, parti de Bretagne jusqu'en Pologne et en Autriche puis revenu blessé mais plus riche d'expérience au pays, avait vécu plusieurs vies en une, comme beaucoup d'hommes de sa génération, « ces obscurs, ces sans-grades » qui avaient composé le gros des troupes de la Grande Armée.



Sources




- Registres paroissiaux de Saint-Vran
- Registres d'Etat-Civil de Merdrignac
- Article de Didier DUDAL « Comment Napoléon fit marier 45 militaires des Côtes-du-Nord », bulletin n°52 du CG22
- Sites sur Internet :
www.histoire-empire.org
www.napoleon1er.com
www.stehelene.org

www.ifrance.com/uniform1812         



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